Le navire des garde-côtes s’approcha d’un bateau à la dérive à bord duquel Monsieur X agitait frénétiquement ses bras en signe de désespoir. Le soleil était de plomb, lorsque Monsieur X, qui avait visiblement chaud et qui transpirait abondamment, monta à bord du navire des gardes et supplia qu’on lui donne à boire. Après plusieurs verres d’eau, Monsieur X relata son périple en mer. «Monsieur Z et moi étions à la pêche en mer. Il y a 6 jours, la radio et le moteur sont tombés en panne. Depuis, nous sommes à la dérive. Au bout de 3 jours, nous avons manqué d’eau. Monsieur Z s’est mis à boire de l’eau de mer et a été pris de démence. En descendant dans la cale, il a glissé sur l’échelle, s’est cogné la tête et en est mort.» Monsieur Y examina le corps et confirma que la victime était morte d’un coup à la tête. Puis s’adressant à Monsieur X, Monsieur Y dit: « En me basant sur votre compte rendu des événements, j’ai des raisons de croire qu’il s’agit d’un meurtre.» Pourquoi ?

Monsieur X a déclaré qu’ils manquaient d’eau depuis 3 jours. Si c’était le cas, ce dernier aurait été déshydraté et n’aurait pas été en sueur au moment où il était monté à bord du navire des garde-côtes.