Monsieur X attendit que Monsieur Y sorte du bureau de l’écrivain Monsieur Z. Monsieur X enfila une paire de gants, prit un pistolet dans son bureau, et longea le corridor jusqu’au bureau de Monsieur Z. Alors que Z levait les yeux pour voir l’intrus, Monsieur X le mit en joue et tira un coup de feu. Monsieur X laissa tomber le pistolet par terre, prit le téléphone sur le bureau de Monsieur Z et appela la police. Il regagna son bureau par le corridor et cacha les gants. L'inspecteur arriva peu de temps après et Monsieur X lui relata les évènements. «Je travaillais à mon bureau lorsque j’ai entendu un coup de feu. J’ai couru vers le corridor et j’ai vu un homme qui ressemblait à Monsieur Y qui s’enfuyait du bureau de Monsieur Z. Je suis allé jusqu’au bureau de Z et l’ai trouvé mort par terre. J’ai immédiatement pris le téléphone sur le bureau de Monsieur Z pour contacter la police.» Plusieurs heures plus tard l'inspecteur fit arrêter Monsieur X pour meurtre. Pourquoi ce dernier s’est-il fait prendre si facilement ?

Monsieur X n’a retiré ses gants qu’après avoir téléphoné à la police. Monsieur X a reconnu s’être servi du téléphone de Monsieur Z, et donc, ses empreintes digitales auraient dû être sur le combiné. Lorsque la police constata qu’il n’y avait pas d’empreintes ni sur le pistolet ni sur le téléphone, Monsieur X éveilla immédiatement les soupçons.